• Half Ironman de Mansigné - 24 06 2012

    Le 1er "Half Iron man" de Capgemini Triathlon

    • Lieu : Mansigné (72)
    • Date: 24 juin 2012c
    • Distances : 1900m natation / 90 km vélo / 20 km course

    L’avant avant course :


    Après moult affichages sur les sites Capgemini de Rennes, Nantes et Paris ; une campagne de Newsletter sur la mailing list « Capgemini Triathlon » ce sont 10 triathlètes qui vont relever le défi de ce 1er Half Ironman.


    Epreuve complète dés février, le petit groupe a eu 6 mois pour se motiver et… se préparer à affronter les 1900m de natation, 90km de vélo et 20km de course à pied. Préparation plus que variée selon les participants (en même temps, c’st plus facile et agréable de faire une sortie vélo dans la campagne Rennaise que de jouer au hamster sur la boucle de Longchamps).

    La course de Mansigné avait été choisie sur plusieurs critères :


    • Tarif accessible (60E contre 400E pour les courses labellisées Ironman)
    • Parcours « facile » (on verra qu’il n’est pas si facile que cela…)
    • Proximité géographique (à peu près à égale distance de Rennes, Nantes et Paris)
    • …et le fait que cela soit une 1ère édition nous garantissait de pouvoir acheter des dossards relativement facilement (avec une petite angoisse sur la qualité de l’organisation, heureusement démentie par les faits…

    Pour la suite cliquer sur ...."Lire la suite" (logique non ?)

    L’avant course (la veille et le matin même) :

    Format longue distance oblige, le GOACNL (Gentil Organisateur A Coupe Nuque Longue) offrait la pasta party samedi soir. Pasta party précédée d’un briefing de course où dans un gymnase, une multitude de triathlètes aux couleurs de leur club et plutôt affutés écoutaient religieusement la parole du grand maître.

    Briefing dans une ambiance bon enfant et démontrant la très bonne préparation de l’épreuve. Certes le GOACNL stressait un peu car la météo de samedi 20h nous promettait un temps merdique. Certes pas le déchainement des enfers mais suffisamment de vent et de pluie pour gâcher l’ambiance. On y apprend le fonctionnement de la transition «mode Ironman » avec les sacs. Et bien sur on récupère son dossard mais pas le fameux T-shirt Finisher…. Logique, il ne sera obtenu que si on termine… où si on décède, il est accordé à titre posthume.

    Pour être au plus près de l’évènement, de nombreux participants se sont retrouvés dans le camping « A-tout vert ». Les mobile-homes de ce dernier étaient du coup couverts de vélos tous plus beaux les uns que les autres (ci contre celui de Laurent).

     

     

    Le parc

    (Photo : Laurent/Erwan/Maxime)

    Ce dernier se situe sur la base de loisirs du lac de Mansigné, sa plage artificielle, ses snacks, ses toboggans etc…

    Nous sommes 350 donc le parc n’est pas immense mais semble très propre avec la fameuse « tente de transition ».



    Après un dépôt de vélo largement simplifié par le système de sacs, on se prépare tous à revêtir nos costumes d’otaries (ou d’otaries à palmes vertes pour Maxime).

    1ere impression qui calme nos espoirs de podium (mhhh..) et donne le ton : le parc est rempli de superbes vélo de contre la montre. Vous me direz « Oui…mais, c’est de la frime. On peut mettre 5000E dans un vélo et être une grosse feignasse à l’entrainement etc… ». Certes mais l’expérience m’a démontré qu’à de très rares exceptions près, le gugusse qui roule sur un Cervélo P3 avec guidon de contre la montre… et bien il est plus qu’affuté. Pour résumer, on est entre pros... ou plus exactement, on est « au milieu » des pros.

    La natation

    (Photo : Erwan/Laurent/Philippe/Maxime) 

    Le stress commence à monter et Laurent dont  c’est le premier (comme moi) se demande ce qu’il fait là et dans quel état il sortira du vélo…

    11h10 environ les 330 harengs sont lâchés aux trousses des 22 filles parties 10mn plus tôt (et oui, malgré l’image d’amateur de bagnoles et de rillettes, on est galants dans la Sarthe). Une grande boucle de 1900 nous attends dans une eau un peu marronnasse (on n’est pas à Annecy non plus) mais à T° pile poil (autour de 20°C).

    Ca frotte un peu au départ mais pour peu de temps et il nous faut rapidement trouver le bon rythme pour enchainer nos 76 longueurs de petit bassin.

     

     

    La transition

    Grosse nouveauté pour la plupart d’entre-nous (sauf Philippe alias Mister Hawaii) : la transition en sac. Précision, ce n’est pas un mix entre intervilles et le triathlon où les participants devraient réaliser leur transition dans un sac de pomme de terre avec des bénévoles déguisés en gros pot de rillettes (sponsor) qui les arroseraient de boisson énergétique (sponsor). Non !

    Le principe : en sortie de natation, une fois arrivé près du parc on récupère le précieux sac dans lequel se trouvent nos affaires de vélo. Soit quasiment rien pour les pros qui laissent leurs chaussures sur les pédales et ne portent pas de chaussettes. Pour nous les amateurs, on y trouve des chaussettes, des chaussures vélo, le porte dossard, les gants vélo pour nos petites mimines, le coupe vent au cas où, etc… On se rend dans la « tente de transition » avec le précieux sac pour se changer. Il y règne alors une ambiance bon enfant et le sac vidé se retrouve rempli par la combinaison + lunettes avant d’être confié aux bénévoles. Sortie sous les hourras du public et direction le parc pour récupérer son vélo. On est ni à Paris ni à La Baule et leurs milliers de participants, le parc est donc à...50m.

    Conséquence des fameux sacs : un parc vélo super clean où les participants ne se gênent pas. Du travail de pro en quelque sorte.

     

    Le vélo

    (photo : Erwan)

    Au menu 3 boucles de 30km dans la campagne Mansignienne (on dit cela comme cela ?) avec ravitaillement en bidon « à la volée » à chaque tour. Les organisateurs nous avaient promis un parcours plat… mais avec tout de même 168m de dénivelé par tour. Le rendu sur Garmin avait l’air assez horysontal, grave erreur dure à l’échelle ! Dans les faits ce n’était certes pas « vallonné » au sens cycliste mais tout de même exigeant dans les changements de rythme. Pour résumer, chaque tour était composé d’une série de montées et descentes parfois longues, parfois courtes, jamais dures mais jamais plates. Le tout agrémenté d’une dizaine de virage à 90° histoire de se faire des relances (c’est bon pour l’entrainement me direz vous).

    Par contre pour celui qui aime la campagne, le parcours était vraiment génial. Des champs légèrement vallonnés, des bosquets, des vaches en pamoison devant le passage des vélos (depuis le temps qu’elles attendent un train en vain), etc. etc…

    A chaque tour, nous avions la possibilité de nous ravitailler en bidons distribués à la volée (on se serait cru au tour de France)

     

     

    La transition + la course

    2ème utilisation des fameux sacs et c’est parti pour 4 tours de 5km chacun. Parcours plat comme la main avec deux points de ravitaillements remplis de joyeux bénévoles. Il ya certes pas mal de supporters au niveau du podium mais sur la boucle, on croise plutôt des papy-mamy-pépette (le teckel de 14ans boitillant) commentant allégrement notre course.

    Course classique où le rythme et surtout le nombre de « colliers » permettent de distinguer l’avancement des concurrents.

     

    Le finish

    (Photo : arrivée triomphale de Laurent)

    Quel bonheur d’arriver avec ses trois colliers à la fameuse « patte d’oie » orientant les coureurs vers le purgatoire (un ou plusieurs tours à boucler) et le paradis (l’arche d’arrivée). Et là c’est quand même le bonheur ! Le speaker qui donne votre nom, les sourires (parfois crispés) sur toutes les lèvres, le ravitaillement simple mais efficace et surtout le saint graal : le T-Shirt Finisher !

     

     

     

    Analyse des résultats : les classements au fil de la course

    -          Très belle performance de Jean-François et Philippe qui terminent 52 et 77 malgré un niveau très relevé du 1er tiers des participants

     

    Analyse des résultats : les classements par discipline

    • Un constat… on a tous reculés en vélo sauf Maxime qui a réussi à griller 1 place ;-) Gros gadin de François qui doit plus
    • On voit aussi que le semi est une phase difficile à digérer après le vélo avec quelques grosses chutes dans le classement (Philippe, Jean, Erwan…)
    • Pour synthétiser, nous sommes de vrais triathlètes désolés d’avoir si peu de natation pour s’exprimer ;-)

     

    Analyse des résultats : les croisements (le tableau donne le classement au fil des épreuves)

    • Quelques croisements ici ou là… (cf. tableau ci dessous)
    • Certains en ont gardé sous la pédale avec de belles remontées en course (objectif = finir donc je ne me crâme pas !)
    • Erwan fidèle à lui même : assurant en natation puis se faire fumer en vélo (malgré une moyenne de 30km/h !)
    • Cela n’a pas empêché de se faire des petites tapes sur les fesses sur le vélo et surtout lors des tours du lac ;-)

     

    Analyse des résultats : les stands

    • Les transitions à la mode « Ironman » et le chronométrage avant/après permettent une analyse de nos transitions si spécifiques du triathlon.
    • On remarque un dépassement « dans les stands » lors de la T1 pour nos deux leaders. Par la suite, l’ordre a été respecté.
    • On remarque aussi qu’il y a une certaine logique, les « performers » l’étant également lors des transitions sauf peut être François qui aime prendre son temps (hé ! on n’est pas aux pièces dans un Half).

    Anecdotes :

    • Maxime a choisi un Half pour faire son premier triathlon… pourquoi pas. Totalement équipé par son sponsor « Décathlon » (combinaison pas super aidante, cuissard de course sans protection pour le vélo, T-shirt et vélo Btwin (de course quand même..)) il dénotait un peu dans le parc remplis d’acharnés (vélo contre la montre, tri fonction, etc…).
    • Lors du briefing, un concurrent demande s’il est possible de prendre un lecteur MP3 pendant le semi marathon. Réponse : « OK, mais tu vas prendre un coup de fusil ! » ;-)
    • Laurent qui stressait un peu sur son état de forme au sortir du vélo et surtout sur le fait que le parcours de 4 boucles permettait d’abandonner 3 fois (au 5ème, 10ème et 15ème). Mais il a résisté et bouclé son 1er Half ! (Merci aux organisateurs piur la ½ heure de rab accordée la veille)
    • Les organisateurs n’ont pas résisté au come back tonitruant de la mode « fluo » (remember 80’s ?) en nous équipant d’un superbe T-Shirt Finisher Adidas Orange fluo + bandes jaunes sur le coté.  L’idéal pour courir à la nuit tombée en toute sécurité ;-)
    • La pluie qui a eu la bonne idée de se retenir pour nous rafraichir seulement vers 16h30. Beaucoup aurons alors terminé. Bravo aux derniers 10% qui ont couru tout le semi marathon sous la pluie (certes cela rafraichit mais ce n’est pas super cool pour le moral).
    • Un dépassement dans les stands entre les deux leaders « Capgemini », Jean-François chipant la 1ère place à Philippe lors de la T1 (qu’il lui reprendra en vélo, avant de la perdre en course)
    • L’objectif pour Erwan : finir !. Un peu inquiet pour la CAP, i la préféré prendre son temps pour la transition T2 (5mn40sec) alors que les chaussures de vélo étaient sur les pédales… (cool,, moi j’y vais cool)

     

    Les photos :

    Et même une vidéo : http://www.youtube.com/watch?v=jHc6tQ6mXDI

     

    Le Web : 

     


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