Bonjour à tous et à toutes,

Après plus d'une dizaine d'année d'animations Triathlon au sein de Capgemini Ouest, l'aventure se termine aujourd'hui. De sa belle mort comme on dit.

Les nombreuses participations au Triathlon de La Baule (pic en 2010 et 2011 avec une centaine de participants) ont permis à de trés nombreux collaborateurs de Capgemini et quelques conjoints/amis de découvrir ce beau sport, certains pour y gouter une fois, d'autres cochant La Baule chaque année dans leur agenda sportif, et enfin les derniers qui ont chopé le virus et la licence FFTRI.

Une bascule sur le long en 2012 avec l'Half Ironman de Mansigné et enfin le Graal lors du Challenge Vichy 2013 (format Ironman) a permis à un petit groupe de se lancer de gros défis sportifs.

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Mais préparer et courir en long c'est autre chose que de s'aligner sur un Découverte voire même un CD. Nous n'étions au final que 5 à Vichy (sur 15 intéressés). 

Du coup, après une année 2013 "tranquille" je décide de ne pas prolonger l'animation de cette "communauté".

J'ai vraiment apprécié de m'en occupper de Cap Tri pendant ces années, mais toutes les bonnes choses ont une fin. Je ne peux que souhaiter bonne route aux centaines de participants rencontrés lors des 10 dernières années.

Bonne continuation dans vos pratiques sportives et, ne sait on jamais, on se retrouvera peut être dans un parc en train de préparer notre matériel et si je croise une trifonction Capgemini j’aurais certainement une petite larme ;-).

Erwan

Une petite synthèse de l'Histoire Cap Tri lors du 1er changement en mars 2013

http://capgemini-triathlon.blogg.org/date-2013-03-31-billet-1454191.html 

Le changement c’est maintenant

Depuis plus de 10 ans, Capgemini Triathlon anime une communauté de triathlètes et sportifs avec en point d’orgue le Week-End Triathlon à la Baule en septembre. Pendant ces nombreuses années, nous avons toujours reçu le soutien à la fois du CE de Capgemini Ouest et du service communication. Ces derniers permettant de transformer une simple participation groupée à une épreuve en véritable évènement avec tenues, pots, trophées et même lots aux plus méritants !

De nombreux collaborateurs ont ainsi participé aux épreuves relais et/ou ont découvert le triathlon. Certains pour le défi de l’année, d’autres prenant le virus avec licence FFTRI à la clé et montée en gamme (courte distance, Half…). Depuis 2001, ce ne sont pas moins de 500 personnes différentes (majoritairement Paris et Ouest, 2/3 de Capgemini et 1/3 de conjoints et amis) qui ont enfilé une trifonction, une combinaison de natation, un vélo ou des runnings.

La fusion des entités de Capgemini donc de leurs CE et services communication ne permet plus de continuer comme nous l’avons fait ces dernières années.

En effet, même s’il est toujours possible d’avoir des soutiens CE, il n’est plus envisageable de remonter la même organisation. Je décide donc d’arrêter la structure telle qu’elle est et il n’y aura pas d’organisation Capgemini TS à La Baule cette année.

Mais la dynamique continue et vous trouverez ci-après les futures actions de la « communauté » !

J’en profite pour remercier tout ceux qui ont œuvré pour la réussite des évènements en s’investissant dans différentes actions de communication ou logistique (Julien, Dominique, Mael, Jean-Pascal, Hanae, Maxime, Ludovic, Delphine, Arnaud et tant d’autres..)

Je remercie également le CE et l’ex service com ouest pour leur implication (Camille et Armelle en particulier)

Précision importante : cette décision ne concerne pas les salariés de Consulting pour qui l’organisation d’Hanae et Maxime perdure.

Les nouvelles règles des aides CE Capgemini TS (pour ce qui nous concerne bien sur)

• Les antennes locales :
  • Vous pouvez obtenir d’elle une aide sur les inscriptions à une épreuve locale à condition de vous y prendre assez tôt pour l’inclure dans le budget annuel. Il vous faudra alors communiquer aux salariés de l’antenne et rassembler au minimum 5 inscrits pour obtenir de l’aide financière. Cette aide est uniquement sur les inscriptions, généralement de 50% mais pas d’autres financements possibles (tenues, pots, trophées..)
• La commission nationale sport
  • Vous pouvez obtenir une aide sur votre achat de licence. Même si ce n’est pas extraordinaire, c’est toujours cela (attention, si vous avez une autre « grosse » dépense sportive comme l’inscription à un club par exemple, utilisez la pour l’aide car une seule est possible).
  • Elle organise des « Voyages sportifs » comme le Marathon de Berlin cette année ou certains treks. Le dossier « Ironman Vichy » lui a été soumis mais n’a pas été retenu, la commission nationale sport privilégiant les offres packagées (inscription/transport/hébergement) pour une gestion facilitée. A voir pour 2014.

Et maintenant que vais-je faire ?

• Continuer à communiquer régulièrement sur le triathlon via une Newsletter que j’espère agréable et divertissante (infos diverses, matériel, épreuves, récits…)
• Accompagner ceux qui le désirent dans le montage d’une participation groupée à une épreuve (avec aide de l’antenne locale ou pas).  Vous êtes concernés ?, mailez moi. Exemple : Vincent Texier propose de participer au Triathlon de Quiberon en septembre avec son jardin situé à 200m du départ comme base arrière pour le pot (mérité) d’après course !
• Monter des « gros » évènement sportifs sur des Triathlons internationaux et les soumettre à la commission sport nationale. Je suis d’ailleurs preneur d’idée et de suggestions pour 2014 ! N’ayant pas du tout la main, je vais essayer de suivre au mieux la logique de la commission en privilégiant une offre packagée (je sais que cela existe pour Hawaii mais il y a un hic… il faut se qualifier ;-))

Un coup d’œil dans le rétro

Nombre de dossards par année

• 2001 : 1^er Tri-Relais à La Baule avec 6 équipes (on montera ensuite progressivement jusqu’à 25 équipes)
• 2005 : 1^er Triathlon Découverte à La Baule (5 participants)
• 2007 : 1^er  Triathlon Courte Distance + participations à Rennes et Cesson
• 2008 à 2010 :  Pic d’inscription à La Baule avec plus de 100 participants (154 dossards en 2010). Arrivée de Consulting dans l’aventure
• 2011 : 1^er Triathlon de Paris
• 2012 : 1^er Triathlon Half Ironman (Mansigné)
• 2013 : 1^er Triathlon Ironman (Vichy le 1/9)

Quelques anecdotes et souvenirs

• La première édition en 2001 qui a tout de suite accroché coté com avec T-Shirts à la clé et esprit totalement « corporate » (on est une équipe mec)
• La fine équipe « d’explorateurs » qui se lança à 5 sur le premier Découverte (quel défi pour nous à l’époque, on se prenait pour des durs…. ;-))
• La motivation des équipiers relais pour faire gagner leur équipe.. ou gagner le trophée en individuel (natation, vélo et course) (ahhh on peut dire que ça suintait la gagne dans le parc lors des relais)
• Le pauvre « Ernest », vénérable vélo des années 70 reconstruit par Hanae pour La Baule 2012 qui a été plié en deux lors de la course (sans trop de dommages pour sa conductrice heureusement)
• L’année où le hasard nous avait placé dans le parc à coté d’un de nos concurrents directs au boulot. Une de leur équipe était carrément pro avec un nageur qui a donné des conseils à phelps, un cycliste semi pro et un coureur au t-shirt « Championnat de France de Cross ». Cela m’a motivé à monter une « Dream Team Relais » l’année suivante ;-)
• Même si on n’a jamais vraiment joué le podium, notre « Dream Team Relais » de 2010 a terminé 21^ème sur 600 équipes. Cette même année on a également frôlé la crise cardiaque en voyant qu’un « Capgemini Triathlon » avait fini 4^ème du découverte !! Sauf que ce n’était pas un salarié ni même un extérieur mais un gars croisé sur un forum triathlon a qui j’avais revendu au dernier moment une des places me restant sur les bras ! (sacré bonne pioche ;-))
• Dans le même principe mais de l’autre coté de la feuille de résultats, nous avons réussi également à « clore » le relais et le CD. Avantage, les arrivants ont eu le droit à une méga haie d’honneur. A leur décharge, ils étaient à chaque fois pas super entrainés et carrément sous équipés  (sur le CD, notre concurrent est carrément parti avec un vélo de ballade Btwin certainement sous gonflé...bon depuis il a compris et s’est acheté un vélo de course ;-))
• Les transitions plus qu’exotiques des découvreurs de la discipline  (voyons, où ai-je mis les clés de mon antivol…c’est dingue, il n’ y a pas de douches pour se changer à la transition…. Alors, c’est bon je suis parti, mais je sens que j’oublie quelque chose, merde ! mon vélo !....)
• Le stress de Maël et Pierre Antoine qui vont jusqu’à se taper une pasta box à 11h juste avant leur premier CD à 14h (alors Maël ? on ne connait pas le gatosport ?, tu sais la pasta box 3 fromages, c’est peut être pas idéal pour la digestion, ah OK tu prends la carbonara, c’est plus sérieux..)
• La recherche de sponsors à qui je faisais miroiter les 20 000 salariés en France comme clients potentiels (je n’allais pas jusqu’au 100 000 mondiaux, faut pas déconner ;-)). Au final : Xtenex (et leurs fameux lacets magiques), Endurance Shop Nantes et HydrEnergy ont participé activement. Je les remercie du fond du cœur ! (siiii, c’est sincère)
• Le groupe de Consulting qui colonialise le charmant Hotel Saint Christophe de La Baule (il ne faut pas déconner non plus, quand on est habitué au Novotel pour ses déplacements pros, on ne va quand même pas descendre à l’Ibis pour le Week End….Etap Hotel ? Qu’est ce que c’est ? Une chaine d’hôtels de charme pour découvrir la France par étapes ?…)
• L’invasion des trifonctions « CE Capgemini Ouest» sur le remblai en 2009 et 2010 (on ne voyait que nous !)
• La météo qui nous a presque toujours épargné nous offrant même 3 années successives divines (2008, 2009 et 2010)
• La razzia des trophées par Consulting en 2009 grâce à leur extraterrestre David Giblas qui en a quand même récupéré 4 (CD, Relais, Relais Vélo et combiné Relais/Triathlon), Benoit Salomon récupérant le 5^ème
• L’équipe Audencia (que je remercie au passage) a qui je faisais s’arracher les cheveux au fil des modifications d’inscriptions et d’équipe (bon j’avoue j’inscrivais des coureurs « fantômes » en juin histoire d’avoir des dossards de coté et me la jouait humble fin aout pour changer les identités ;-))
• La fierté d’avoir accueilli en notre sein des petits gars de Manitou leadé par Nicolas Beaunieux qui depuis ont marché dans nos pas et bien au-delà. Depuis 2010, ils ont monté un véritable évènement de com interne avec grande tente sur la plage, tenues complète (veste, tri fonction,…), et mot du Président à la remise des trophées et ils sont même devenus partenaires officiels de l’épreuve.
  • Leur site :    (matez les « Piston Cup » comme trophées !!) : https://sites.google.com/site/manitoutriathlon/
• Et enfin les mails de remerciements post course de nombre d’entre vous.  Ils font chaud au cœur et motivent pour continuer !
• Anecdote générale : une belle aventure qui évolue !

Pour La Baule 2013 ? (ne loupez pas le 14 juin !...en plus c’est mon anniversaire)

La Baule étant quand même un évènement à part, je me vois mal l’abandonner comme cela même si je ne compte rien organiser personnellement.

Heureusement cette année, les organisateurs ont décalé l’inscription au 14 juin (pour plus de sécurité, likez la page Facebook du Triathlon de La Baule). Ils ont du être échaudés de leur bourde de 2012 où ils avaient ouvert les inscriptions en mars soit 6 mois avant en exigeant mordicus un certificat médical de moins de …. 4 mois pour s’inscrire..oups. Mais ce qui importe c’est que le 14 il faudra sauter sur son clavier pour être sur d’avoir une place (surtout pour le Découverte).

Donc si vous êtes intéressés, faites vous faire un certificat début juin et tenez moi au courant que je coordonne les inscrits. Je me charge de suivre cette liste et pourquoi pas d’obtenir des organisateurs un placement commun dans le parc. Mais chose très importante : c’est à chacun de s’inscrire individuellement (ou par 3 pour le relais).

Maintenant , si un Nantais veut prendre le A pour monter un évènement « Antenne locale », je suis prêt à l’épauler mais comme personne n’a réagi à mes précédents appels, je ne suis pas très optimiste (douter de la nature humaine jamais tu ne devras !)

Ca y est !

Capgemini Triathlon se lance sur la distance mythique Ironman !
Ce sera sur l'épreuve du Challenge Vichy le 01/09/13

Au menu:

• Une course format Ironman + relais
• Une course format Half Ironman + relais

Le site des organisateurs : http://www.challengevichy.com/home.html 

La page désie du blog : http://capgemini-triathlon.blogg.org/page-challenge_vichy_2013-2179.html

L'année 2012 sera un peu particulière pour Capgemini Triathlon, cela pour les raisons suivantes :

• Participation pour la 1ere fois à une épreuve Half Ironman (Mansigné le 24 juin)
• "Pause" toute relative dans l'organisation de La Baule (30 participants tout de même)
• L'opportunité de créer une activité nationale car les entités Capgemini se sont rassemblées pour la France (un seul CE de 10 000 personnes dorénavant)

Bonnes courses à tous

Laurent Sitbon qui participera au Half Ironman de Mansigné fin juin est allé boucler le Marathon de Jérusalem.

Marathon exigeant techniquement et courru de plus sous un temps excécrable pour le la saison en Israel.

Bravo à lui et vous trouverez ci desous le récit de sa course : 

Bonjour,

Voici le compte-rendu de mon 11ième marathon. Il s'agit du marathon de Jerusalem qui s'est tenu le vendredi 16 mars 2012. C'est la 2ième édition du marathon à Jerusalem. Cela explique quelques maladresses et erreurs de jeunesse.

Contexte

Je me suis inscrit tardivement. Initialement, j'avais prévu de courir le semi marathon. En effet, il n'était pas raisonnable de parcourir les 42km pour plusieurs raisons :

• je suis encore en surpoids -> parcourir cette distance en pesant plus de 100 kg n'est pas indiqué
• je me suis inscrit à un triathlon half-ironman (1.9 km de natation, 90 km de vélo et 21.1 km de course à pied) fin juin -> un marathon n'est pas compatible dans le cadre de ma préparation.
• Jerusalem est un marathon réputé difficile puisqu'exrtémement valloné

Une quinzaine de jours avant le marathon, je n'ai pas pu résister. Nous arrivons donc à Tel aviv le jeudi matin. La nuit dans l'avion est tout sauf reposante. Nous rejoignons Jerusalem et essayons de dormir quelques heures sans succès. Nous nous rendons ensuite au centre habritant l'exposition marathon pour le retrait des dossards. Nous sommes surpris par le temps : vent glacial, pluie, froid... En nous rendant au centre, je regarde d'un mauvais oeil les côtes abruptes : je sais que le lendemain je ne pourrai pas y échapper

Le salon est grand à l'instar des grands marathons européens. Nous récupérons mon dossard : le tee shirt est un adidas technique de bonne facture. Je profite du salon pour m'équiper d'une veste de pluie et d'une casquette. Il n'y a plus de gants à ma taille => les stocks ont été épuisés. Nous sommes tous surpris par le temps inhabituel pour la saison. Une soirée Pasta party est offerte : les buffets sont bien garnis et l'ambiance très agréable avec un orchestre et beaucoup de monde. Je croise les coureurs kenyans et prend une photo avec eux => à ma grande surprise, ils demandent également une photo avec moi sur leur appareil Nous rentrons à l'hotel pour nous coucher tôt.

Le jour de la course

Nous nous levons vers 4h30. Le déjeuner est pris à l'israelienne (oeufs, salades, desserts...). Le départ est prévu à 7h. Nous nous rendons dans le parc à partir duquel le départ sera donné. Il fait froid, il pleut et nous sommes peu nombreux. Le départ se fait en 2 temps : le coup de feu est donné par le maire de Jerusalem (lui-même multi-marathonien, il participera au semi marathon quelques heures plus tard). Nous sommes au plus 800 coureurs. D'après le maire, plus de 40 nationalités sont représentées.

J'avais noté qu'il y aurait beaucoup plus de coureurs mais c'est sur l'ensemble des 5 courses que près de 20 000 coureurs sont inscrits :

• marathon
• semi marathon
• 10 km
• 10 km pour les militaires
• 4,2 km populaire

Les "petits" marathons ne sont pas bons pour les faibles coureurs comme moi.

La course

Le départ est donné. Quel meting-pot : des kenyans, des juifs orthodoxes, des arabes, des militaires, des chrétiens du monde courant pour leur paroisse... Un coureur court pieds nus : ses pieds tannés sont surprenants, il terminera 1/2 heure avant moi Il pleut et il fait vraiment froid : je protège mes mains avec des gants en latex. Je n'avais pas vraiment décidé au préalable d'une stratégie de course. Je voulais mettre longtemps pour ne pas me fatiguer durablement en prévision de mon prochain triathlon. Le temps limite est de 7 heures. Avec les montées et les descentes, je prévois de mettre 6h30.

 Dès le départ, une côte abrupte. Le message de ce marathon est clair !! Ma stratégie est vite trouvée : je courrai dans les descentes et sur le plat (je ne suis pas certain d'avoir trouvé plus de quelques centaines de mètres consécutifs de plat sur ce marathon) et je trottinerai/marchoterai dans les montées. Les premiers kilomètres se font autour de la knesset (l'assemblée législative israelienne) dans le froid, le vent, le dénivelé... Je me retrouve rapidement seul à courir. De nombreux abandons sont dus au temps et au dénivelé.

J'ai rendez-vous avec Hélène, mon épouse, au 10ième kilomètre. Cela me donne un objectif court-terme agréable. Je suis déjà fatigué et je fais quelques pas avec elle. Je suis sur les bases de 6h05. Je la quitte et lui donne un nouveau rendez-vous au 23ième.

A partir de ce moment, nous bénéficierons de nombreuses éclaircies. mais aussi de passages avec de la grèle... Le temps est réellement imprévisible. La course parcourt la partie nord puis est de Jerusalem. Nous courons sur les rails du tram récent et hyper moderne. Nous courons autour de l'hopital Hadassa très renommé. Certains points de vue sur la vieille ville sont imprenables. Le dôme du rocher brille sous le soleil.  Jerusalem a alors cette luminosité si particulière. Pour les non initiés, il faut rappeler qu'une loi israelienne oblige les constructions dans Jerusalem en utilisant uniquement les pierres blanches de Jérusalem. La charte est très claire et Jerusalem aussi.

J'oublie les montées et les descentes mais je commence à avoir les jambes lourdes. Mon prochain rendez-vous avec Hélène se rapproche. Elle m'attend à l'entrée de la vieille ville. Une rampe nous permet d'accéder à la porte de Jaffa et d'entrer ainsi dans la vieille. Ce moment est particulièrement émouvant. Courir sur les pavés de Jerusalem. Je rejoins Hélène et je fais une pause de quelques instants. Je suis toujours sur les bases de 6h05 Je repars et la vielle ville m'appartient (nous sommes en descente) et je ne boude pas mon plaisir et l'émotion est à son apogée.  Le marathon ressort de la vielle ville à la porte de Sion quelques centaines de mètres plus loin. La sécurité israelienne est évidemment très présente.

Toutes les courses ont ce parcours en commun, je croise de nombreux coureurs. Les premiers kenyans du semi-marathon me dépassent à une vitesse élevée. J'ai une pensée pour mon cousin David et son épouse Daniela quand je passe devant l'hotel où ils se sont unis il y a une dizaine d'années. De merveilleux souvenirs me viennent à l'esprit. Le marathon se poursuit jusqu'à mon prochain rendez vous avec Hélène au 31ième kilomètre. Les éclaircies font place à de la pluit, de vent et aussi une grêle qui me fait mal mais qui dure peu. Nous faisons quelques kilomètres dans le sud ouest de la ville.

Au 31ième, je m'assois quelques minutes sur un banc avec Hélène : grossière erreur, j'aurai un mal fou à repartir. Je suis sur les bases de 6h10. Nous traversons une promenade en pleine ville très agréable. La suite du marathon consiste en des aller-retours peu intéressants dans la nouvelle ville. Il fait de plus en plus mauvais temps. Je commence à avoir du mal à supporter ces montées et ces descentes incessantes. Je confirme que Jerusalem est construite sur 7 collines. Je serre les dents et un autre coureur qui vient à contre-sens me soutient et me dit "kol a kavod, brother" (bravo mon frère). Ce message de sympathie me booste et me permet de me relancer jusqu'à la fin.

La fin du marathon

Je suis à plus de 5 heures de courses depuis le début. Les organisateurs avaient indiqué que la route serait fermée pendant 7 heures. La fin est très décevante : Certainement en raison de la pluie incessante, l'organisation ouvre la circulation alors que je suis au 35ième kilomètre. Les barrières sont retirées. Je m'accroche à quelques coureurs retardataires pour gagner la fin de la course. Je perds du temps (mais je ne suis pas pressé). L'arrivée se fait sous une pluie battante. Le stand d'arrivée est en cours de démontage quand je franchis la ligne d'arrivée. J'aurais mis 6h15minutes. Je reçois néanmoins une médaille (mais je verrai plus tard que mon temps ne figure pas sur le site internet du marathon).  Le ravitaillement d'arrivée est light. D'ailleurs, au fil du parcours, il y aura eu des ravitaillements d'eau et de boissons isotoniques réguliers mais peu de solide (à l'exception d'un ravitaillement avec de délicieuses dattes). 

En conclusion, le marathon de Jerusalem est probablement le plus difficile que j'ai eu à courir. C'est, à coup sûr, celui qui m'a le plus ému bien que la fin m'ait déçu. L'organisation doit progresser dans l'accompagnement de ses coureurs les plus lents si elle veut hisser le marathon de Jerusalem au rang des des grands marathons. Le parcours est varié avec des points de vue uniques sur le mur des lamentations, la vielle ville, le saint-sépulcre, la mosquée Al-Aqsa... Quelques lourdeurs pourraient être corrigées : des allers-retours peu intéressants sur la dernière partie. Il est sur que si le temps avait été plus clément, j'aurais profité plus pleinement de ce merveilleux marathon si riche de symboles...

Maintenant, je vais profiter de la méditérannée, de la mer morte, de la mer rouge, de la jordanie...